Entre 1960 et 1973, la croissance de la demande d’énergie est étroitement liée à la croissance économique. Le pétrole, en plein essor, permet de faire face à la fois au développement industriel et au déclin du charbon.

Entre 1973 et la fin des années 1980, les hausses de prix lors des « chocs pétroliers » questionnent les choix énergétiques, en incitant à maîtriser les consommations et à les orienter vers d’autres sources d’énergie. La tendance à l’augmentation des consommations reste toutefois forte.

En France, la gestion de l’énergie a longtemps été sous contrôle de l’État : activités pétrolières, charbonnage, gaz, électricité, nucléaire… Son désengagement, commencé dans les années 1990, se poursuit activement : les marchés de l’électricité et du gaz sont ouverts à la concurrence depuis 2000, conformément aux directives européennes. Aujourd’hui, l’implication des territoires est de plus en plus marquée dans le domaine de l’énergie.

Notre forte dépendance aux énergies fossiles entraîne des émissions de gaz à effet de serre et fragilise notre économie lorsque les prix du pétrole, du gaz fluctuent. De plus, il existe des risques liés à l’exploitation du nucléaire et les déchets radioactifs sont complexes à traiter et à stocker. 

Les crises climatique et énergétique obligent à une remise en cause de nos manières de produire et de consommer l’énergie.

C’est précisément dans ce contexte que notre association a fait le choix d’une production d’énergie renouvelable locale et citoyenne !